Benfica excelle dans la formation de talents et leur revente pour des millions de dollars.
Au fil des années, le club portugais de Benfica s’est forgé une solide réputation dans le monde du football grâce à ses stratégies intelligentes de vente de joueurs et à sa capacité à transformer les talents en revenus de plusieurs millions de dollars.
Au cours de la dernière décennie, le club de la capitale portugaise, Benfica, a parfaitement maîtrisé un modèle économique alliant une académie de jeunes très prolifique, un réseau de détection de talents remarquable, et une capacité exceptionnelle à vendre au bon moment pour des sommes colossales.
Avec le transfert d’Álvaro Carreras au Real Madrid, Benfica a conclu la septième vente la plus chère de son histoire. Le club a réussi, au cours de la dernière décennie, à générer près de 1,5 milliard d’euros en ventes de joueurs, un chiffre qui impressionne même les géants européens, selon le journal espagnol Marca.
Le latéral gauche espagnol Álvaro Carreras, transféré récemment au Real Madrid, représente la dernière vente majeure du club portugais. D’après plusieurs médias espagnols, le montant du transfert s’élève à 50 millions d’euros, ce qui en fait la septième vente la plus onéreuse de l’histoire du club.
Ce qui distingue Benfica, ce n’est pas seulement le montant de ses ventes, mais aussi la régularité avec laquelle il parvient à faire exploser la valeur de ses joueurs. Le club n’a pas besoin de conserver ses stars pour rester compétitif au plus haut niveau : il se renouvelle saison après saison grâce à des plans permanents de remplacement, en formant ou en recrutant de nouveaux talents pour combler les départs.
Cela est rendu possible grâce à plusieurs facteurs clés :
▪ Une académie d’élite pour les jeunes
Des joueurs comme João Félix, Gonçalo Ramos, Rúben Dias ou João Neves sont issus du centre de formation de Benfica, l’un des plus productifs en Europe.
▪ Un réseau mondial de recrutement
Le club a su détecter des talents dans des marchés peu exploités, notamment en Amérique du Sud, où il a recruté l’Argentin Enzo Fernández (aujourd’hui à Chelsea) et l’Uruguayen Darwin Núñez (actuellement à Liverpool).
▪ Un sens du timing
Benfica vend ses joueurs au moment opportun : après un tournoi international ou une excellente saison, le club sait quand demander – et obtenir – des sommes faramineuses.
▪ Une gestion financière équilibrée
Loin de s’endetter, Benfica investit dans ses infrastructures, dans le recrutement de talents et dans la stabilité institutionnelle, tout en restant compétitif au Portugal et en Europe.
Le meilleur vendeur du football mondial
Générer 1,5 milliard d’euros de recettes est un chiffre sans précédent dans le football européen en dehors des cinq grands championnats. Seuls des clubs comme l’Ajax Amsterdam ou le FC Porto s’approchent de ce modèle de rentabilité durable. Benfica se distingue également par la valeur impressionnante de ses transferts.
Dans un marché de plus en plus inflationniste, le club s’est imposé comme un fournisseur fiable de talents de haut niveau, et les grands clubs savent qu’en recrutant un joueur de Benfica, ils s’assurent une qualité certaine.
Voici 10 transferts qui illustrent le succès de Benfica sur le marché :
- Éderson → Manchester City : 40 millions d’euros
- Axel Witsel → Zénith Saint-Pétersbourg : 40 millions d’euros
- Marcos Leonardo → Al-Hilal : 40 millions d’euros
- Álvaro Carreras → Real Madrid : 50 millions d’euros
- João Neves → Paris Saint-Germain : 59,9 millions d’euros
- Gonçalo Ramos → Paris Saint-Germain : 65 millions d’euros
- Rúben Dias → Manchester City : 71 millions d’euros
- Darwin Núñez → Liverpool : 85 millions d’euros
- Enzo Fernández → Chelsea : 121 millions d’euros
- João Félix → Atlético Madrid : 127 millions d’euros